Simsifiant v.01
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le RDV des Passionnés de Simstories !
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 ~ Dreamland ~

Aller en bas 
AuteurMessage
Koré

Koré


Messages : 59
Date d'inscription : 29/06/2009
Age : 30

Fiche-Membre
Vos Fictions:
Coup de coeur: L'Atelier

~ Dreamland ~ Empty
MessageSujet: ~ Dreamland ~   ~ Dreamland ~ Icon_minitimeMar 30 Juin - 0:27

Je vous présente Dreamland, une de mes nombreuses histoires qui ne verra sans doute jamais le jour. Vous avez d'ailleurs pu voir quelques extraits imagés dans ma gallerie d'image sims. Mais j'avais envie de la partager avec vous Smile


Prologue

« Tu sais, j’ai rêvé de toi hier, trois fois… » dit-il dans un pâle sourire, d’un ton éteint.

« La première, c’était à peine endormi, alors que je m’étais jeté sur mon lit, effondré, exténué, troublé, ramolli, la tête trop pleine…Hormis de ton sourire. Alors il est venu, en coin, me détendre… » Sa voix s’était faite de plus en plus basse alors que le récit avançait, pour en venir à s’éteindre totalement. Il prit une longue inspiration avant de reprendre, avec une ardeur mélancolique.

« La seconde, c’était magique, fragile. Tu sais, je te voyais étendre le textile, le canevas sur lequel ton imagination fertile allait s’incarner par tes mains agiles. C’est ainsi que j’avais réussi à suspendre mes soucis… » Il s’arrêta, le souffle étrangement court et marqua un certain temps avant de continuer le récit. Après tout, ils avaient tout leur temps.

« La troisième, c’était ton rire en cascade, esquissé et doux qui me berçait tel une balade, limbes, nuages, ruisseaux d’espoir,…tendresse en rasade. » Il sourit de l’esprit loquace de ses paroles. A premièrement vue, elles apparaissaient comme de simples lamentations d’amoureux transis. Sauf qu’une fois au courant de la chose, on découvrait qu’il ne résidait pas grand chose entre eux.

Son anecdote achevée, il fouilla son sac et y dénicha un livre à la couverture verte usée, sans âge. Il l’ouvrit à la page 113, et entreprit de faire la lecture à son unique public. D’une voix claire bien que rauque, il lut Robert Desnos.

« J'ai tant rêvé de toi
que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser
sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi
que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine
ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années,
je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi
qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi,
la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.

J'ai tant rêvé de toi,
tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu'il ne me reste plus peut-être,
et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie. » Il referma alors le livre et le remit à place, soigneusement. Il prit son temps avant de poursuivre, s’adressant alors directement à son interlocuteur.

« Je ne sais pas si ça te parle, mais personnellement, cela résume la nature de mes pensées. Je ne sais pas si tu m’entends, ni où tu es. Je ne sais pas si tu reviendras un jour. J’ai tant rêvé de toi, mon inconnue… » Sa gorge se noua, tant ses paroles étaient profondes et intimes. Ca ne lui réussissait décidément pas, de se livrer. Il en avait si peu l’habitude après tout… Néanmoins, il poursuivit.

« J’ai tant rêvé de toi, mon inconnue. Mais tu sais, le pire reste quand même de ne savoir qui tu es. Donne-moi une piste, un indice. J’ai tant rêvé de toi… Ne serait-ce qu’un autre rêve, je suis preneur ! Je t’en suppl… » Il fut coupé par l’arrivée d’une blouse blanche. Bien sur, il aurait très bien pu continuer son monologue mais sa pudeur – ou l’envie de ne pas être ridicule ou pire, de passer pour fou – l’en empêchait. Ainsi, il attendit patiemment le départ de celle-ci.
Il expira néanmoins bruyamment, par dépit. Et surtout avec cette curieuse impression qu’il était réellement dérangé, mentalement parlant. Il fallait reconnaître qu’il devait être complètement cinglé pour venir lui rendre visite jour après jour, à veiller sur elle alors qu’elle n’était pour lui qu’une inconnue,… Dévoué, enchainé, soumis à des prémonitions, de simples rêves. Voilà ce qu’il était devenu.

Chapitre 1

Je relus une fois de plus mes écrits, avec un découragement que seuls les perfectionnistes pouvaient comprendre. Sur mon bureau, des centaines de feuilles, de chansons. Pour un parolier comme je le suis, rien d’extraordinaire. Sauf qu’en y regardant de plus près, on découvrait rapidement qu’aucune n’était terminée… C’était à l’heure actuelle mon plus grand soucis ; l’angoisse de la page blanche. Je plaçai alors mes mains derrière ma nuque, vaincu par mon désarroi et par de sévères maux de tête. La nuit avait été courte, vraiment trop courte, me semblait-il.

C’est ce moment que choisis Harvey pour déboulé dans l’appartement, essoufflé, excité,… Comme à son habitude. Je me levai de manière automatique, surpris et déboussolé par cette visite inattendue. Il me questionna alors, l’air complètement abasourdi.

« -Ben… T’es pas prêt ? » dit-il, les yeux ronds.

« -Prêt ? Pourquoi devrais-je être prêt ? » répondis-je, d’un ton flegmatique.

Il regarda ma chemise chiffonnée, négligemment ouverte sur mon torse et mes pieds nus avant d’éclater de rire. N’aimant pas être le centre d’attention ; je sortis alors de mon habituelle réserve.

« -Ben quoi ?! » sifflai-je.

« -T’es vraiment…Ahah… Vraiment irrécupérable Leo ! Ahahah ! Plus distrait que toi, tu meurs… Ahah » Il s’essuya ses yeux, tellement son fou rire avait été intense. Mais cela ne m’avançait pas vraiment. Malgré ça, ma soudaine agressivité s’atténua à la vue de la bonne humeur de mon meilleur ami. C’est alors qu’un éclair d’intelligence se fit dans mon esprit, embrumé par la nuit blanche que je venais de passé…

« -Me dis pas que j’ai encore oublié quelque chose…? »

« -J’y crois pas, tu t’en souviens vraiment pas alors ?! Putain mon vieux, comment t’as pu oublier notre rendez-vous avec les Origines du Mal ? Sérieux, je pensais que tu faisais semblant… Quel mémoire de merd… »

« -ET MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !!! J’ai complètement zappé !!! » criai-je alors que déjà, je m’élançai je ne sais où, pour faire je ne sais quoi, mais le plus rapidement possible !
J’accompagnai cette jolie joute verbale d’une grimace des plus, hum, distinguée tandis que pointait un sourire sournois et moqueur sur le visage de mon très cher ami Harvey. Rien que l’idée qu’Angie –digne propriétaire du Musicien- encore se la jouerait Pritt et me draguerait à tout va m’hérissait le poil ! Galère en vue…

« -T’es dans la merde mon vieux ! On doit être au Musicien dans une demi-heure… En plus il y a Jensen en bas qui patiente ou plutôt, s’impatiente. Tu sais qu’il aime pas attendre »
La nervosité avait envahi mon être, et je m’agitai dans tous les sens. Alors, pensons méthodiquement : 1) repasser cette chemise hypra chiffonnée 2) me raser ...Ah non, d’abord faudrait que je retrouve mes shoes... Rah, ce n’est pas gagné ! 3) me laver... Attends, où est-ce que j’ai foutu mes chaussures d’abord ?

« -Tu voudrais pas... »

« -Même pas en rêve, mon pote ! C’est TON bordel » me coupa-t-il tandis que j’étais parti à la recherche de ces deux satanées shoes.

« -C’est vrai que le ménage et toi… C’est un foutoir pas possible ici ! » dit-il tout en se foutant ouvertement de ma poire. Sympa, l’ami !

« -Jolie déduction Sherlock, sauf que là tu vois, tu m’aides pas ! Sérieux, tu ne saurais pas où je l’ai foutu ? »

« -Hé, c’est ton bordel mon pote ! Débrouille-toi, moi j’vais faire patienter Jensou, ce fourbe serait capable de se tailler sans nous. »

« -C’est pas une mauvaise idée, ça… Le Musicien, c’est quand même à l’autre bout de la ville ! »

« -Et ouai… »

« -Ben vas-y, le temps que je prenne ma douche et que je m’habille, je serai là dans 20 minutes. »
« - J’en compte 25 alors ! Bon j’y vais. »

« -C’est ça, barre-toi » la taquinai-je.

« -Avec plaisir, c’est trop le bordel ici ! Jensen y retrouverait pas ses baguettes, c’est pour dire ! » répondit-il au tac au tac.

J’observai alors avec circonspection les lieux, et il était vrai qu’un peu de ménage n’aurait pas fait de mal. Mais de là à dire que Jensen, batteur de la bande, n’y retrouverait pas ses baguettes.... Pendant ce temps, Harvey tentait de me rejoindre, manquant de trébucher à de nombreuses reprises sur les divers objets éparpillés au sol. C’est vrai qu’à bien y réfléchir...

« -J’avoue ! Mais là, je n’ai pas le temps… Allez, tire-toi ! Tu pollues mon air ! »

Il me tira la langue et sorti. Je filai alors vers la salle de bain et pris une douche froide comme je les affectionnai, avant de m’habiller. Il était 11h48 quand je sorti de l’appartement, et j’avais pris en tout et pour tout 22minutes pour me préparer… Un véritable record, en soi !
Jensen, qui venait de terminer sa cigarette –au vu du superbe mégot juste devant mon entrée ! - m’accueilli chaleureusement. Enfin, aussi chaleureusement que cet énergumène en était capable...

« - T’étais absent le jour de la distribution des cerveaux ou quoi, franchement ? Avec un peu de chance, on sera en retard que de 5minutes ! En retard au rendez-vous avec les Origines du Mal... Pense à me rappeler qu’un jour, faudra que je te tue ! » cracha-t-il, tout en allumant une autre cigarette.

«- Hey, Jensou ! Moi ça va super, et toi ? »

« .... »

« - Mouais, hum... Heu,... Je suis vraiment désolé ! J’ai passé la nuit à écrire et à peaufiner deux trois petits textes et j’ai pas vu le temps passer... »

« - Au vu du tas sur son bureau, c’est plutôt une centaine de textes que tu as peaufiné. T’en a fini un au moins ? » intervint Harvey, toujours prêt à me venir en aide en cas de situation difficile…

« - Ben, en fait... » pataugeai-je…Sauf que là, il m’enfonçait sans le vouloir !

« - Ahah, t’es vraiment bon à rien. Bon, maintenant que vous avez fini votre petite discussion, tranquille n’est-ce pas, on est vraiment à la bourre ! Vous savez ce que ça veut dire ? » Il accompagna sa dernière phrase d’un sourire malsain, limite sado tout en écrasant sa cigarette – il faudrait penser à l’inscrire au Guinness Book des records, car le Speedy Gonzalez du fumage de cigarette, c’est lui – avec son pied, sans aucune pitié pour mon perron.

« -On est dans la merde... » Harvey et moi nous échangeâmes un sourire contraint, la mine défaite. Car quand Jensen appuyait sur le champignon, c’était rarement une partie de plaisir... Et en ressortir vivant relevait du miracle !

Je pourrais avoir vos avis ?
Quelques personnes ont eu l'occasion de le lire et m'ont dit qu'elles aimaient beaucoup. Seulement, j'ai du mal à rester objective avec mes propres textes (même syndrôme qu'avec mes photos d'ailleurs) J'ai tendance à me rabaisser continuellement, à ne jamais être satisfaite. Donc soyez méchants s'il y a lieu de l'être, je préfère savoir si c'est nul ou pas...
silent
Revenir en haut Aller en bas
 
~ Dreamland ~
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dreamland Commentaires.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Simsifiant v.01 :: ► Simfictions Online ◄ :: Les Fictions Sims :: Eau de Rose-
Sauter vers: